La prothèse implantaire et l'édentement unitaire

La prothèse implantaire et l'édentement unitaire par Patrick Missika

 

UNE FOIS LA CHIRURGIE et l’ostéo-intégration réussies, l’une des premières questions à se poser porte sur le matériel nécessaire.

Pour l’empreinte :

tournevis, porte-empreintes, un matériau à empreinte, transferts d’empreinte réutilisables, analogues d’implants à ne pas réutiliser.

Pour la prothèse :

des faux moignons implantaires ou des piliers, des tournevis, une clé dynamométrique, un matériau de scellement (polycarboxylate) sont nécessaires.

La priorité absolue est de définir le type de prothèse que l’on va réaliser.

 

Pour des éléments unitaires, il faut choisir entre couronne scellée sur faux moignon transvissé ou couronne transvissée. Pour les prémolaires, peu de difficultés sont à noter. En revanche, pour les molaires, il existe un certain porte-à-faux qui induit des fractures plus fréquentes des implants : on exclura l’utilisation d’implants de 3,75mm de diamètre.

Au niveau antérieur, le traitement de l’édentement unitaire est rendu plus complexe pour des raisons esthétiques. Deux options se présentent : soit on procède à une empreinte de l’implant, soit on réalise une empreinte du faux moignon en utilisant une copie du pilier en titane. Pour deux incisives centrales, il est important d'obtenir un alignement des collets avec les dents adjacentes. Il faut souligner que le scanner n’est pas obligatoire dans tous les cas où le volume osseux paraît suffisant en dehors des zones anatomiques à risque. Les cas d’extraction-implantation immédiate au maxillaire ne nécessitent pas non plus de scanner. Dans la majorité des cas, des implants de 10 à 13 mm sont suffisants.