Les étapes de la réhabilitation

Marcel Le Gall

 

Les étapes de la réhabilitation

 

par Marcel Le Gall

 

  

  

 

Marcel Le Gall s’est attaché à montrer, à l’aide de films et de photos cliniques, les différentes étapes de la réhabilitation. En commençant par le calage de l’occlusion en intercuspidie maximale (OIM) suivi de la mastication.

 

Fig. 1 à 4. - Utilisation d’une butée antérieure qui, associée à la position optimale de la langue, permet de retrouver l’occlusion de déglutition naturelle. Celle-ci est enregistrée à l’aide de bandelettes de cire Moyco® X-Hard et permet un montage sur articulateur.

Lors de la phase buccale de la déglutition, nous positionnons la pointe de la langue en appui contre la partie antérieure du palais. Simultanément, les dents entrent en contact en OIM. C’est dans ces conditions que notre OIM s’est déterminée pendant la croissance comme position naturelle de fermeture.

 

Pour un fonctionnement équilibré optimal de l’appareil manducateur, l’OIM et le calage de déglutition doivent être confondus. Dans les cas de surplomb et de béance, la clé de l’obtention d’une OIM en équilibre neuromusculaire réside dans l’utilisation d’une butée antérieure qui, associée à la position optimale de la langue, permet de retrouver l’occlusion de déglutition naturelle (1), et de l’enregistrer à l’aide de bandelettes de cire Moyco® X-Hard.

Fig. 1 à 4. - Utilisation d’une butée antérieure qui, associée à la position optimale de la langue, permet de retrouver l’occlusion de déglutition naturelle. Celle-ci est enregistrée à l’aide de bandelettes de cire Moyco® X-Hard et permet un montage sur articulateur.

 

Dans un cas où tous les repères occlusaux étaient perdus, plusieurs vidéos cliniques montrent le protocole de réalisation des additions de composite sur les faces occlusales. D’abord sur les couples de premières molaires, puis étendus aux dents voisines.

 

Fig. 1 à 4. - Utilisation d’une butée antérieure qui, associée à la position optimale de la langue, permet de retrouver l’occlusion de déglutition naturelle. Celle-ci est enregistrée à l’aide de bandelettes de cire Moyco® X-Hard et permet un montage sur articulateur.

En présence de béance, il n’existe bien souvent qu’un seul couple en occlusion de chaque côté. L’objectif occlusal consiste à ajouter mésialement un ou deux couples en occlusion fonctionnelle de chaque côté. Puis de régler une incision « postérieure » symétrique sur les dents les plus antérieures possible.

 

En occlusion de classe I, les adjonctions sont réalisées sur les cuspides existantes. En présence d’une occlusion de classe II ou apparentée, les guidages d’entrée sont réduits et ceux de sortie souvent inexistants. Lorsque les dents ne peuvent plus être déplacées, la solution occlusale consiste généralement à déplacer artificiellement la face occlusale de la molaire mandibulaire en créant sur cette dernière une nouvelle cuspide en face de la cuspide disto-vestibulaire maxillaire. Cette cuspide possédant un appui d’entrée et une table de sortie permet d’installer sur ce couple une mastication ample de type classe I.

Fig. 1 à 4. - Utilisation d’une butée antérieure qui, associée à la position optimale de la langue, permet de retrouver l’occlusion de déglutition naturelle. Celle-ci est enregistrée à l’aide de bandelettes de cire Moyco® X-Hard et permet un montage sur articulateur.

  

Ainsi dans les cas de surplomb et de béance, les données de la mastication et de la déglutition permettent de créer des reconstructions occlusales irréalisables dans le modèle habituel de l’occlusion. L’ère post-gnathologique est et sera clinique et physiologique.

 

 

(1) ROS, Tome 42 N°3 septembre 2013 .

 


Légendes des illustrations : 

Fig. 1 à 4. - Utilisation d’une butée antérieure qui, associée à la position optimale de la langue, permet de retrouver l’occlusion de déglutition naturelle. Celle-ci est enregistrée à l’aide de bandelettes de cire Moyco® X-Hard et permet un montage sur articulateur.