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Le bilan préopératoire locorégional est primordial afin
d’évaluer les risques de complications et les difficultés
de l’intervention. Il permet au chirurgien de préparer
son intervention. Il complète le bilan préopératoire médical
et débute par un examen clinique soigneux exoet
endobuccal. Le bilan radiologique revêt une importance
toute particulière. Dans le cadre de l’avulsion
de la dent de sagesse mandibulaire, le cliché
rétro-alvéolaire ne suffit pas et doit être complété
notamment par un panoramique dentaire. C’est un examen
de première intention qui permet d’évaluer la localisation
de la dent à extraire, sa morphologie, ses principaux
rapports anatomiques, en particulier avec le nerf alvéolaire
inférieur. L’orthopantomogramme peut être complété
par un examen tomodensitométrique CT Scan ou CBCT.
Les techniques d’avulsion de dents de sagesse sont multiples
et bien documentées. Leur position peut varier, en particulier
selon qu’elles sont totalement incluses, enclavées
ousur l’arcade. De même, leur orientation et les rapports
anatomiques qu’elles entretiennent avec les structures
nobles environnantes, conditionnent le choix
de la technique d’avulsion. La chirurgie des dents
de sagesse est une chirurgie « à quatre mains », un matériel
spécifique est nécessaire, notamment moteur et pièce
à main chirurgicaux, aspiration chirurgicale efficace,
éclairage adapté. La première étape est le tracé d’incision
et la réalisation d’un lambeau mucopériosté associé éventuellement
au dégagement osseux de la couronne de la dent de sagesse.
Les différents temps chirurgicaux
ont pour objet de ménager un point d’appui pour permettre
la luxation ainsi que la suppression des contraintes.
Des séparations corono-radiculaires et inter-radiculaires
peuvent être associées.
Les cellulites cervico-faciales sont des infections du tissu
celluleux de la tête et du cou. Elles sont fréquemment
d’origine dentaire. Ces affections peuvent être graves.
Localisées au niveau des espaces aponévrotiques profonds,
elles peuvent avoir une extension rapide et diffuser
de la base du crâne au diaphragme. Le pronostic vital
peut être engagé. La base de la prise en charge repose
sur un diagnostic précoce, un traitement étiologique
bien conduit et une prescription adaptée. Les signes
d’aggravation sont à rechercher systématiquement. Il existe
différentes formes topographiques des cellulites
cervico-faciales. La position des apex de la dent causale
par rapportaux insertions musculaires (buccinateur, orbiculaire
des lèvres, mylohyoïdien, etc.) ainsi que leur proximité
par rapport aux corticales vestibulaires ou linguales,
conditionnent la localisation de la cellulite, sa voie
de drainage privilégiée et son caractère dangereux. En
fonction du state évolutif, le traitement des cellulites nécessite
un drainage associé à une antibiothérapie large spectre.