Aperçu des conférences de Corinne Taddéi-Gross

Corinne Taddéi-Gross

 

 

Les empreintes en prothèse complète :
de la prothèse conventionnelle à la prothèse implanto-portée

La qualité des empreintes primaires et secondaires conditionne l’équilibre prothétique. Si leur double objectif – obtention de moulages des surfaces d’appui sans déformation et enregistrement de la mobilité des zones de réflexion muqueuse - est depuis longtemps démontré, aujourd’hui, les techniques et les matériaux ont évolué, offrant au praticien une approche facilitée et plus précise.

La thérapeutique de l’édenté total n’a cessé d’évoluer ces vingt dernières années, depuis le succès des thérapeutiques implantaires.

Le protocole clinique est simple, devant répondre à la fois aux exigences d’une prothèse conventionnelle, mais aussi à des spécificités liées aux implants et leurs systèmes d’attache.

 

La prothèse partielle amovible mixte à ancrage de précision a-t-elle toujours des indications ?
Apport de l’implantologie.

La prothèse partielle amovible est indiquée lorsque les conditions locales et/ou générales, voire personnelles, n’autorisent ni prothèses fixées conventionnelles, ni mise en place d’implants. Hormis la question socio-économique, très souvent, le recours à des prothèses amovibles est incontournable, associé ou non à des restaurations fixées.

Dans un grand nombre de situations les implants ont permis d’abolir le recours à des thérapeutiques amovibles, amplifiant les indications de la prothèse fixée implantaire.

Malgré le recul de son domaine d’indication, la prothèse partielle amovible continue de faire partie de l’arsenal thérapeutique mais garde ses inconvénients sur les plans fonctionnels, prophylactique ou cosmétique.

 

Esthétique en prothèse amovible partielle : apport de l’implantologie

La prothèse partielle amovible conserve des indications mais aussi un certain nombre de défauts liés entre autres à son caractère amovible et à son intégration esthétique.

L’incorporation d’implants trouve son intérêt pour réduire les inconvénients de ces prothèses, mais aussi pour faciliter leur intégration esthétique, biologique, fonctionnelle et psychologique.

S’il n’est possible de supprimer ni le caractère amovible, ni le caractère dual du support, il est possible de travailler l’intégration de l’appareillage dans l’harmonie esthétique du visage selon trois axes : la discrétion des moyens d’ancrage, l’intégration des éléments postiches, la position des dents naturelles sur l’arc résiduel./