Aperçu de la conférence « Le collage, No(s) Limit(es) ! »

« Le collage, No(s) Limit(es) ! » par Marin Pomperski

 

L’isolation par la pose d’un champ opératoire (digue dentaire) repousse
les limites d’accès aux tissus dentaires et optimise la manipulation de matériaux hydrophobes (adhésifs, colles)
dans un environnement lumineux, sec et à l’abri des contaminants (salive, fluide gingival, sang).
La maîtrise des techniques d’isolation apparaît incontournable pour la mise en œuvre des protocoles de collages.




 

Le scellement dentinaire immédiat par collage est désormais bien codifié.
La protection immédiate du complexe dentino-pulpaire se fait dès la première séance,
limitant ainsi les sensibilités entre les séances.
Il autorise parallèlement de s’affranchir pour tout ou partie du concept de rétention prothétique
en augmentant largement les valeurs d’adhérence des restaurations indirectes collées.

Les colles duales conventionnelles bénéficient du plus grand recul clinique et restent d’actualité. L’évolution des formes de préparation et la diminution de la rétention des restaurations rendent plus délicate l’étape de l’assemblage. L’utilisation de colles uniquement photo-polymérisables ou de composites de restauration chauffés offre un plus grand confort de travail par augmentation du temps de travail mais ne bénéficie pas encore du même recul clinique.