par Corinne Taddéi
La prothèse partielle amovible (PPA) est indiquée chaque fois que les conditions locales et/ou générales, voire certaines dispositions personnelles, n’autorisent ni la construction par prothèse fixée conventionnelle, ni la mise en place de racines artificielles.
Dans l’approche multidisciplinaire d’un plan de traitement visant à la construction d’une PPA, l’incorporation d’un ou plusieurs implants, dans des secteurs édentés qui l’autorisent, contribue à améliorer le succès thérapeutique. Les améliorations fonctionnelles et esthétiques sont obtenues :
- En augmentant la rétention et la stabilité prothétique ;
- En préservant de l’os autour des implants ;
- En distribuant mieux les forces sur les implants et les dents naturelles ;
- En facilitant la liaison dents naturelles/dents postiches.
La pratique de la PPA n’est pas obsolète mais il est capital d’en améliorer les performances. C’est dans ce contexte que l’incorporation d’implants trouve son intérêt, pour réduire les inconvénients de ces prothèses, mais aussi pour faciliter leur intégration esthétique, biologique, fonctionnelle et psychologique.
Légende des 3 photographies :
Fermeture d’une brèche d’édentement encastrée pour permettre la construction d’un appareillage prothétique plus simple et moins étendu. Cette modification de classe améliore l’équilibre mécanique ainsi que l’esthétique du secteur antérieur.