Prescrire juste repose avant tout sur un examen clinique rigoureux

Prescrire juste repose avant tout sur un examen clinique rigoureux

Publié le jeudi 29 février 2024

 Marc Roché 

 

 


 

Entretien
avec Marc Roché,
co-responsable scientifique de la journée : 
« Prescrire juste »
jeudi 13 juin 2024 


En tant que co-responsable scientifique de cette Journée avec Yvon Roche, président de la Société de thérapeutique odonto-stomatologique (STOS) qu’est-ce qui a motivé le choix de ce thème ?

Dans « prescrire juste », il y a deux choses : d’abord, prescrire est un acte qui pose aujourd’hui de réelles questions de santé publique - antibiorésistance, danger des opioides. « Juste », ensuite, et dans ce terme réside peut-être le cœur de notre journée.
Cela signifie un dosage adapté, mais aussi un prescripteur qui saura compléter sa prescription du geste nécessaire ou d'informations supplémentaires.
Ensuite, concernant la prescription d’examens complémentaires, par exemple d’imagerie, gardons à l’esprit les mots de Pasteur : « Dans les champs de l’observation, le hasard ne favorise que les esprits préparés. »
Ainsi, prescrire juste repose avant tout sur un examen clinique rigoureux, les examens complémentaires ne confirmant le plus souvent que ce que l’examen clinique nous laissait soupçonner.

Precrire juste  / SOP 13 juin 2024


Comment va s’articuler cette journée ?

Elle sera d’abord centrée sur les attentes et interrogations des omnipraticiens puisque chaque conférence prendra pour point de départ des cas cliniques précis.
Après avoir rappelé les règles et modalités générales de la prescription, les conférenciers traiteront des différents états pathologiques et physiologiques des patients auxquels le praticien peut être confronté dans sa pratique quotidienne au cabinet dentaire.
Outre l’imagerie et l’antibiothérapie, qui seront évidemment présentées, la particularité de cette Journée consistera à aborder la question en fonction des différentes disciplines de notre pratique :
la parodontie, la pédodontie, l’endodontie, la chirurgie orale et médecine bucco-dentaire.


Le message à retenir ?

Au risque de redonder, c’est bien le mot « juste » qui revêt une importance particulière.
En effet, le chirurgien-dentiste a, bien entendu, le droit de prescrire, mais de cette prescription il doit faire bon usage.
Ni trop ni trop peu.
Prescrire juste, mais ne pas seulement prescrire.
Là réside la garantie de meilleurs résultats.
 


Entretien avec Marc Roché    
à lire page 15 dans le Journal de la SOP n°1 janvier 2024    

⇒ en savoir plus sur la journée de formation « Prescrire juste »


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