Restauration adhésive et conséquences pulpaires par Serge Bouillaguet

Serge Bouillaguet


Restauration adhésive et conséquences pulpaires

par Serge Bouillaguet

Serge Bouillaguet photo 1

 

  

Avant la mise en place d’une restauration qui doit rétablir l’esthétique et la fonction de l’organe dentaire, il convient d’établir un diagnostic (clinique et radiographique) et de mettre en place des procédures cliniques visant à éliminer les facteurs irritatifs (chimiques, physiques, bactériens).

Toutes les restaurations provoquent des réactions défavorables (immédiates ou différées) au niveau du complexe pulpo-dentinaire et systémique.

Afin de limiter ces réactions, il convient d’éviter les tailles excessives et mutilantes et de réaliser des préparations sous spray d’eau efficient. Après un fraisage, l’imprégnation de la plaie dentinaire à l’aide d’adhésif permet de recréer une barrière étanche.

Malheureusement, cette protection est souvent incomplète en raison d’erreurs de manipulations, de l’hydrophilie de certains adhésifs et d’une dégradation par hydrolyse des résines. Les résines composites ne sont pas à l’origine de nécroses pulpaires si les matériaux sont bien sélectionnés et manipulés en respectant leur procédure d’utilisation.

Serge Bouillaguet photo 2

En revanche, les percolations bactériennes et pertes d’étanchéité sont à l’origine de nécroses pulpaires.

    


Les points clé de la conférence de Serge Bouillaguet :

• Toutes les restaurations provoquent des réactions défavorables.

• La protection pulpo-dentinaire, sauf cas exceptionnel, est rarement indiquée car elle réduit la surface de collage.

• L’imprégnation de la plaie dentinaire à l’aide d’adhésif permet de recréer une barrière étanche protectrice.