Dermatologie buccale : une compétence pour l'omnipraticien

Dermatologie buccale

Dermatologie buccale : une compétence pour l'omnipraticien

Le jeudi 24 mars 2016

 

 
 

 9h - 18h à la Maison de la chimie
Journée de formation continue : 
« Dermatologie buccale : une compétence pour l'omnipraticien »


Comment reconnaître une lésion dermatologique buccale bénigne d’une lésion plus grave ?

Comment caractériser ces lésions ? Quelle démarche diagnostique adopter face à une lésion grave ?

Ces questions, et bien d’autres, trouveront leurs réponses à la Journée SOP du 24 mars 2016 consacrée à la dermatologie buccale. Trois conférenciers insisteront sur les lésions les plus fréquemment rencontrées par l’omnipraticien. 

« À l’issue de cette formation, les participants seront en capacité de distinguer le simple du compliqué » résume Corinne Lallam ( lire son interview ), responsable scientifique SOP de cette Journée. 

Dans le détail, Sophie-Myriam Dridi ( lire son interview ) traitera de la démarche diagnostique, des lésions élémentaires et des gingivites érosives.

Anne-Laure Éjeil s’intéressa aux variations physiologiques, aux lésions précancéreuses et cancéreuses.

Frédérick Gaultier ( lire son interview ) quant à lui, traitera de l’herpes, des candidoses aigues et chroniques. 
 

Lieu de la formation :  MAISON DE LA CHIMIE  28, rue Saint Dominique 75007 PARIS

 
 

 

PRÉSENTATION de la Journée « Dermatologie buccale »  


Faire entrer la dermatologie buccale dans la pratique généraliste

photo clinique 1

 

« Une Journée accessible et interactive avec six ateliers cliniques animés par les conférenciers où les participants seront invités, cas cliniques à l’appui, à poser en direct un diagnostic et proposer une solution thérapeutique » annonce Corinne Lallam (lire son interview ci-dessous), responsable scientifique de la Journée SOP du 24 mars 2016 intitulée « Dermatologie buccale : une compétence pour l’omnipraticien ».

De l’herpès à la lésion cancéreuse, les conférenciers expliqueront comment repérer une lésion dermatologique buccale pour la diagnostiquer et ne plus passer à côté.

L’objectif de cette Journée destinée à l’ensemble des chirurgiens-dentistes : différencier une lésion bénigne d’une lésion plus grave pour mettre en place une thérapeutique adaptée ou, le cas échéant, adresser le patient vers le bon professionnel de santé.

Comment ? En dressant un arbre décisionnel avec une réflexion sur la démarche en fonction des pathologies identifiées. La vocation de cette Journée ne vise pas l’exhaustivité car il s’agit de ne pas être confus : les conférenciers traiteront des pathologies les plus fréquemment rencontrées en pratique généraliste (herpès, candidose, gingivite, lésion précancéreuse, cancéreuse, etc.).

Le but étant d’appliquer dès le lendemain à son cabinet dentaire les compétences acquises lors de la Journée.

Sophie-Myriam Dridi abordera les lésions élémentaires primaires et secondaires. L’analyse minutieuse de ces lésions est indispensable pour orienter correctement le diagnostic. Cette analyse doit déterminer la morphologie des lésions, mais aussi leurs couleurs, dispositions, contours, situations et les signes cliniques qui leur sont associés. Tous ces points seront précisés au cours de la Journée.

 

Six ateliers cliniques permettront aux participants d’aller vers le bon diagnostic

photo clinique 2

 

Anne-Laure Ejeil traitera ensuite des variations physiologiques dont certaines sont source d’inquiétude pour les patients et/ou les praticiens.

Dans une seconde conférence, elle étudiera ensuite les lésions à risque de transformation et les lésions cancéreuses qui, détectées rapidement, peuvent améliorer le taux de survie des patients (actuellement, le taux de survie ne dépasse par les 30 % à cinq ans). Les signes qui doivent alerter l’omnipraticien seront détaillés par Anne-Laure Ejeil.

Frédéric Gauthier ( interview à lire ) traitera de l’herpès buccal, en particulier de la gingivo-stomatite herpétique, conséquence d’une primo-infection par le virus de l’herpès de type 1. La primo-infection affecte l’enfant, mais aussi l’adulte dont le diagnostic, moins évident, est souvent tardif. Dans une seconde conférence, il étudiera les candidoses aiguës et chroniques. Les formes chroniques font souvent l’objet d’un retard de diagnostic et d’une prise en charge inadaptée. Ces points seront précisés au cours de la séance.

Enfin, Sophie-Myriam Dridi ( interview à lire ) clôturera la Journée en traitant des gingivites érosives, atteintes gingivales peu connues des omnipraticiens et souvent confondues avec les formes cliniques sévères de gingivites induites par la plaque dentaire.

Toutes les situations cliniques que le praticien doit connaître seront développées avec un rappel pour chacune d’entre elles des points essentiels à retenir. 

 

 

 

PROGRAMME de la formation du 24 mars  

  
photo clinique 3

Disciplines abordées : dermatologie, pathologies.

 

Le programme :

- Lésions élémentaires : un guide clinique incontournable.

- Variations physiologiques.

- Lésions précancéreuses et cancéreuses.

- Herpès buccal.

- Candidoses aiguës et chroniques.

photo clinique 4

- Gingivites érosives.

  

Les objectifs de la formation :

• Différencier les lésions dermatologiques buccales bénignes et des lésions plus graves.

• Dresser un arbre décisionnel avec une réflexion sur la démarche en fonction des pathologies.

• Maîtriser la terminologie des lésions dermatologiques buccales.

 

 


 

TARIF et INSCRIPTION - programme habilité au DPC 

 

- Inscription et Tarifs [HORS DPC] :

Tarif [après le 29 janvier 2016]  membre SOP : 320 €    - non-membre : 405 € 

Adhésion à la SOP : cotisation 2016 : 99 euros )

 

- Inscription au Tarif DPC : 

je souhaite faire mon DPC dans le cadre de cette formation,OGDPC habilitation 2016

Tarif DPC :   395 euros

Référence Programme OGPDC :  12631500006  - Session N°1 - Année : 2015
indemnité directe reversée par l'OGDPC : 157,50 euros et différée : 98 euros.

mode d'emploi DPC   et Questionnaire spécial DPC à télécharger  ).  

 

 

Modalités de règlement : 

 

- Règlement par Carte bancaire  (site sécurisé par  ) : 

Paiement en ligne via notre Kiosque au tarif spécial internet     

 

- Règlement par Chèque bancaire :

à retourner libellé à l'ordre de la SOP
accompagné du bulletin d'inscription   dûment complété   
à l'adresse suivante : SOP - 6 rue Jean Hugues - 75116 Paris

   

 


FICHET DE RÉDUCTION / TRANSPORT   ou   :

Vous souhaitez recevoir un fichet de réduction SNCF ou AIR FRANCE ?

> si règlement par Chèque : cochez la case prévue sur votre bulletin d'inscription  à nous retourner.
> si règlement par Carte bancaire : adressez une simple demande par Email au secrétariat de la SOP  .

 


  :

DEMANDE DE PRISE EN CHARGE par le FIF PL : remplir votre demande en ligne sur site internet FIF-PL   

Code NAF : 8623ZD

Numéro activité SOP : 11 75 19 78 075

> Fiche Formation Journée Dermatologie buccale - 24 mars 2016 - SOP   


Renseignement SOP : Tél: 01 42 09 29 13 - Fax: 01 42 09 29 08 -  Envoi courriel au secrétariat SOP  

Renseignement MAISON DE LA CHIMIE : contact, localisation et plan d'accès et liste des hôtels à proximité 

Document à télécharger :  Bulletin inscription  Journée Dermatologie - 24 mars 2016   

 

  


   

L’interview de Corinne Lallam

Corinne Lallam

 

Responsable scientifique de la Journée

« Dermatologie buccale : une compétence pour l’omnipraticien » :

Poser un diagnostic constituera le fil rouge de la Journée.

  

 

Pourquoi une journée consacrée à la dermatologie buccale ?

Dans un cas sur trois de contrôle des muqueuses d’un patient, une lésion dermatologique est repérée. C’est énorme. Hélas, une fois la lésion repérée, l’omnipraticien n’est pas toujours en capacité de l’identifier et d’en évaluer sa gravité. Pourtant, diagnostiquer une lésion buccale relève de notre compétence. La dermatologie buccale doit concerner tous les praticiens et entrer dans la pratique généraliste. La Journée sera axée sur le diagnostic, que l’on parle de l’herpès ou d’une lésion cancéreuse. Poser un diagnostic constituera le fil rouge de la Journée.

 

Oui, mais la dermatologie reste une discipline complexe…

C’est complexe parce qu’il y a une finesse dans le diagnostic. Néanmoins, avec des connaissances élémentaires, l’omnipraticien peut établir une classification pour différencier une lésion bénigne d’une lésion plus grave. Jusqu’à une date récente, la formation initiale des chirurgiens-dentistes n’intégrait pas cette discipline. C’est désormais chose faite, mais il existe plusieurs générations de praticiens n’ayant pas bénéficié de cette formation.

 

Quelle sera l’approche pédagogique des conférenciers ?

Elle sera résolument clinique avec la présentation de nombreux clichés. Après chaque intervention, les points essentiels seront rappelés. Nous voulons éviter l’effet « catalogue », notre but étant la clarté et l’efficacité. Après chaque conférence, sous la forme d’un jeu de questions/réponses, nous proposerons aux participants de poser en direct un diagnostic à partir d’un cas clinique.

 

ogdpc


  

Déclaration d'intérêts des intervenants 

 

 > lire la déclaration d'intérêts du Docteur Sophie-Myriam DRIDI     

 > lire la déclaration d'intérêts du Docteur Fédéric GAUTHIER