Prothèse amovible
Le jeudi 13 octobre 2011
9h - 18h
28, rue Saint Dominique
75007 PARIS
RER : ligne C, station Invalides
Métros : lignes 8, 12 et 13, stations Assemblée Nationale, Solférino et Invalides
Bus : lignes 63, 69, 83, 93 et 94
Parking Invalides : 23 rue Constantine - 75007 Paris
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PROGRAMME de la formation
• Qu’est-ce que la prothèse mixte ?
par Philippe Monsénégo
• Conception prothétique et dualité tissulaire à partir de trois situations cliniques
par Marcel Begin
• Le traitement : de l’examen clinique à la réalisation de la prothèse composite. Analyse des modèles sur parallèlomètre et articulateurs, transfert des coronoplasties dans la cavité buccale, rapport intermaxillaire aux stades diagnostique et thérapeutique, techniques d’empreinte
par Corinne Taddéi
• Les attachements : rôles, indications, apports respectifs
par Marcel Begin
• Traitement, pas à pas, d’un cas complexe de prothèse composite à attachements
par Marcel Begin
• Apport de l’implantologie en prothèse composite illustré au travers de situations cliniques
par Corinne Taddéi et Philippe Monsénégo
PRESENTATION de la journée de formation
Une Journée pour actualiser sa prothèse amovible
Le 13 octobre, la SOP organise une Journée exceptionnelle sur la prothèse amovible partielle.
L’occasion de mettre à jour sa pratique dans une discipline toujours d’actualité.
« En s’enrichissant des autres spécialités, la PAP a connu un véritable lifting qui lui donne une deuxième jeunesse. »
C’EST UNE PREMIÈRE : la SOP organise, le 13 octobre prochain, une Journée consacrée exclusivement à la prothèse amovible partielle (PAP). Pourquoi ce thème inédit ? « Parce que la PAP, en s’enrichissant des autres spécialités – endodontie, parodontie, prothèse fixée, implantologie – a connu un véritable lifting qui lui donne une deuxième jeunesse. Avec l’allongement de la durée de la vie, cette thérapeutique retrouve des indications chez l’adulte, voire l’adulte jeune, et va tendre à se développer » explique Marc Roché, responsable scientifique de cette Journée.
Sur la forme, trois conférenciers spécialisés dans la discipline animeront cette Journée résolument clinique. Dans un premier temps, Philippe Monsénégo présentera un panorama complet de la prothèse composite au travers de cas cliniques mettant en évidence les indications de la prothèse fixée en PAP et son rôle dans l’amélioration des pronostics. Marcel Begin détaillera ensuite les diverses conceptions prothétiques en PAP : prothèse dento-portée ou prothèse à support mixte dentaire et muqueux. Trois situations cliniques problématiques seront détaillées : une classe II-1 maxillaire, une classe IV maxillaire sans les canines avec selle antérieure exinscrite et, enfin, un édentement bilatéral postérieur à la mandibule. Les questions relatives à l’équilibre prothétique ainsi qu’aux tracés seront alors traitées.
Corinne Taddéi abordera ensuite la planification au travers des séquences cliniques. Le traitement se dé roulera de l’examen clinique à la mise en oeuvre de la prothèse composite : analyse des modèles sur parallélomètre et sur articulateur, réalisation des coronoplasties dans la cavité buccale, enregistrement du RIM au stade diagnostique et au stade thérapeutique, choix de la technique d’empreinte et du matériau.
Marcel Begin abordera alors la question des attachements extra-coronaires, intra-coronaires et axiaux. Leurs rôles, leurs indications ainsi que les apports respectifs des différents dispositifs choisis en fonction de la topographie de l’édentement seront discutés. Puis il présentera le pas à pas d’un cas clinique complexe de prothèse mixte à attachements.
Enfin, dans un dernier temps et pour que la Journée donne une vision complète à l’omnipraticien des solutions thérapeutiques qui s’offrent à lui dans le domaine de la PAP, l’apport de l’implantologie en prothèse composite sera étudié à partir des trois situations cliniques présentées par Corinne Taddéi et Philippe Monsénégo.
TARIF et INSCRIPTION à la journée de formation
Membres SOP et FSSOSIF : 280 € ; autres : 360 €
( devenir membre de la SOP - adhésion 2010 : 92 € )
Règlement par CHEQUE bancaire :
à retourner libellé à l'ordre de la SOP
accompagné du Bulletin inscription dûment complété ( )
à l'adresse suivante : SOP - 6 rue Jean Hugues - 75116 Paris
Règlement par CARTE bancaire :
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FICHET DE RÉDUCTION / TRANSPORT SCNF ou AIR FRANCE :
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Renseignements SOP : Tél.: 01 42 09 29 13 - Fax.: 01 42 09 29 08 - Email au secrétariat de la SOP
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ENTRETIEN avec le Dr Marc Roché, responsable scientifique SOP de la Journée « Prothèse amovible partielle »
« Doublement économe en termes de coût financier et biologique, la PAP souffre d’un déficit d’image injustifié.»
Contrairement à l’implantologie, la prothèse amovible partielle ne jouit pas d’une actualité riche. Pourquoi avoir retenu ce thème pour la Journée du 13 octobre ?
Quand nous parlons de PAP, il faut entendre prothèse mixte ou composite. La PAP doit être planifiée par le praticien et il est alors bien rare de pouvoir envisager la PAP sans l’associer à de la prothèse fixée. Et là, son domaine s’élargit à l’actualité ! S’il est vrai que la PAP fait rarement l’actualité de la formation continue, elle est en revanche d’actualité dans le sens où elle est le quotidien de nombre d’omnipraticiens. Dans l’avenir, nous devrons, en pleine confiance, pouvoir demander plus à cette solution thérapeutique dans la mesure où, aujourd’hui, loin de rendre la PAP obsolète, diverses spécialités la relancent et viennent à son secours.
S’il est acquis, avec l’implantologie, que les mutilations imposées aux dents saines par la réalisation de bridges dento-portés ne sont plus acceptables, un vaste champ est ouvert à la PAP. Elle est peu invasive et préserve le capital dentaire d’une population dont l’espérance de vie est de plus en plus longue. La PAP est donc doublement économe : de par son coût financier acceptable et de par un faible coût biologique différé. Enfin, elle n’exclut pas ces mêmes solutions fixées plus tard dans la vie. Reste que la PAP souffre d’un déficit d’image chez les patients et peut-être plus encore chez les praticiens. Mais de nouvelles solutions existent pour résoudre les problèmes d’instabilité, d’esthétique et d’inconfort inhérents à certains édentements. Nous disposons à présent de systèmes d’attache plus petits avec des pièces et des gaines en plastique plus facilement interchangeables. Si l’on ajoute, à un endroit stratégique, un seul implant pour reconstituer l’appui dentaire manquant ou le complément de rétention nécessaire, la PAP peut parfaitement répondre aux attentes des patients et son pronostic en sera amélioré.
Au même titre que l’implantologie, la PAP fait partie intégrante de l’arsenal thérapeutique à notre disposition. Elle se nourrit des autres spécialités, de même que l’implantologie s’est nourrie des principes prothétiques.
Quel est l’intérêt pour l’omnipraticien de participer à cette formation ?
L’intérêt, c’est de se former à une vraie discipline d’omnipraticien ! De l’attachement à l’implant en passant par l’endodontie ou les chirurgies, la PAP implique de la part du praticien une vision globale, une planification rigoureuse et le recours à une panoplie thérapeutique complète. Un praticien généraliste ne peut pas se désintéresser d’une telle discipline !
La Journée du 13 octobre aura deux principales vertus pour l’omnipraticien. D’abord en termes économiques puisque cette Journée va lui ouvrir les yeux sur le gisement de traitements prothétiques fixés qu’implique la PAP. Ensuite, parce que cette formation va le rassurer sur la méthodologie et la conception de la PAP. Une réflexion essentielle pour poser des indications raisonnées en prothèse mixte.
Comment va se dérouler cette Journée ?
Dans un premier temps, un panorama complet de la PAP sera dressé au travers de cas cliniques, des plus simples aux plus complexes. Les aspects pratiques et la mise en œuvre seront détaillés. Nous mettrons l’accent sur la méthode et la rigueur à respecter dans cette discipline et nous donnerons une approche logique de ces traitements.
Si l’on ne veut pas passer à côté du résultat final, en PAP, chaque détail compte. Et il compte d’autant plus que la prothèse mixte se construit sur plusieurs étages. La moindre erreur dans les fondations, et c’est toute la bâtisse qui est menacée !
Remerciements à Marc Roché pour cet entretien.
