Rendez-vous à l'apex...

Rendez-vous à l'apex...

Le jeudi 20 janvier 2005

9h00 à 18h00

Sofitel Forum Rive Gauche

Partout dans le monde, la prévalence des traitements endodontiques inadéquats est très élevée. En règle générale, plus d'un traitement sur deux est techniquement insuffisant. Il existe donc un besoin substantiel en retraitement pour prévenir ou traiter les échecs endodontiques, car la qualité du traitement demeure un facteur déterminant du succès.


Avant même l'initiation du retraitement, la prise de décision est, en elle-même, un processus complexe qui, paradoxalement, est influencée par des critères subjectifs propres à chaque praticien alors que les critères objectifs qui normalement devraient prévaloir, sont régulièrement occultés.


Lorsque l'indication d'intervenir est posée, l'objectif principal du retraitement est d'améliorer l'ancien traitement mais c'est une procédure complexe et spécifique, souvent redoutée des praticiens. Les obstacles à surmonter sont nombreux et se situent à tous les niveaux. En effet, la majorité des dents ayant reçu un traitement endodontique ont été restaurées et la dépose des éléments prothétiques est la plupart du temps indispensable pour obtenir un nouvel accès au réseau canalaire tout en ne perdant pas de vue que le respect de la structure dentaire résiduelle, donc la résistance intrinsèque de la dent, s'avère déterminant en terme de pronostic à moyen et long terme. Une fois l'accès au canal obtenu, l'élimination des obstacles intracanalaires constitue peut-être la phase la plus délicate et la plus difficile de la procédure. Les matériaux utilisés pour l'obturation canalaire peuvent être de tout type : gutta-percha, pâtes, pâtes résineuses, cônes d'argent, obturateurs Thermafil®, chacun d'entre eux requérant une stratégie précise et spécifique. Il faut également, dans cette étape, faire face aux erreurs iatrogènes effectuées par le ou les praticiens précédents : butées, épaulements, fausses routes, perforations, fractures d'instruments et les réparer. Une fois ces difficultés surmontées, la négociation de la portion non obturée reste le dernier défi à relever ! Il faut bien réaliser que chacun de ces obstacles est, en lui-même, suffisant pour empêcher une issue favorable du traitement et, bien sûr, le cumul de ces derniers en assombrit d'autant le pronostic.

Une anticipation préalable ainsi qu'une analyse approfondie constituent le prérequis incontournable.


Lors des dix dernières années, l'information scientifique, dans le domaine du retraitement endodontique, s'est accumulée, les stratégies cliniques ont été codifiées et de nouveaux outils et matériaux sont apparus. Les possibilités thérapeutiques sont dorénavant plus étendues et prévisibles et de nombreuses dents qui dans un passé proche auraient été perdues peuvent être guéries, conservées sur l'arcade et retrouver une fonction normale.


En Janvier 2002, vous avez apprécié la journée de la SOP consacrée à l'endodontie ! Vous avez apprécié la valeur clinique des praticiens qui y participaient !


La même équipe : Pierre MACHTOU, Dominique MARTIN, Yves YANA, Jacky AMOR, Hervé UZAN et Stéphane SIMON, vous aidera à déjouer, un à un, par le biais de protocoles cliniques précis et le support de clips vidéo, tous les pièges du retraitement endodontique, véritable défi de la pratique quotidienne. Rendez-vous à l'apex le 20 janvier 2005 !!!