Réhabilitations nécessitant une prise en charge globale du cas

Abstract de l’intervention d’Alain VanheusdenAlain Vanheusden

Réhabilitations nécessitant une prise en charge globale du cas

 

   

1. La dentisterie moindrement invasive permet d’éviter une mutilation tissulaire uniquement nécessaire à l’obtention de rétention.

Elle permet donc de diminuer notablement le recours aux ancrages corono-radiculaire, bien souvent à l’origine de fractures radiculaires.

De plus, sur dents pulpées, les taux de complications pulpaires sont deux fois moins importants lorsque l’on a recours à des restaurations partielles et non périphériques.

figure 1 - Alain Vanheusden : Dentisterie moindrement invasive 

2. Dans les cas d’usure des faces occlusales (érosion, attrition liée au bruxisme, etc.), il convient de relever la dimension verticale d’occlusion (DVO) du patient. Cela peut être fait sans contre-indication dans la limite de 5 mm au pointeau de l’articulateur.

Cette nouvelle DVO est alors testée pendant deux semaines par le patient grâce à une gouttière rigide en résine, ou de restaurations en résines collées sur les dents postérieures (« pistes » de composite réalisées au laboratoire et collées sur les anciennes restaurations).

figure 2 - Alain Vanheusden : cas d’usure des faces occlusales

3. La technique de réhabilitation des arcades érodées des restaurations partielles collées est plus connue sous le nom de « 3-Step technique », décrite par Francesca Vailatti. Cette méthode consiste à réhabiliter provisoirement les secteurs postérieurs pour rehausser la DVO, puis réhabiliter le secteur antérieur avec cette nouvelle occlusion et un bon guidage antérieur.

Enfin, on transforme les réhabilitations provisoires des secteurs postérieurs par des restaurations partielles collées en composite faits par CFAO ou en vitrocéramique.

figure 3 - Alain Vanheusden : « 3-Step technique »

  

4. DVO : évluation initiale. Si l’augmentation de DVO est inférieure à 2 mm au pointeau de l’articulateur, on ne pourra relever cette DVO qu’au bénéfice d’une arcade (maxillaire ou mandibulaire).

En effet, une faible augmentation n’ouvre l’espace prothétique que de 0,5 mm au niveau des deuxièmes molaires. Il s’agit alors de l’épaisseur minimale pour réaliser une restauration en vitrocéramique.

Au-delà de 3 mm d’augmentation, l’espace disponible est supérieur à 1 mm, on peut donc réaliser des restaurations sur les deux arcades.

figure 4 - Alain Vanheusden : DVO et évluation initiale