Les Travaux Pratiques de la SOP en 2013

Les Travaux Pratiques de la SOP en 2013

Le jeudi 23 mai 2013

9h - 18h

 


MAISON DE LA CHIMIE

28, rue Saint Dominique

75007 PARIS

 

Plan, accès et localisation de la Maison de la Chimie

Parking : Invalides 23 rue Constantine - 75007 Paris

Liste des hôtels à proximité de la Maison de la Chimie

 

 

 

 

PRÉSENTATION


Des TP 2013 calibrés pour les omnipraticiens

 

Deux nouveautés – le Démontage des prothèses et Imagerie 2D et 3D –, un accent résolument porté, pour tous les TP, sur des séances pratiques et interactives prenant en compte les demandes des praticiens.

 

Voilà comment l’on pourrait synthétiser le millésime 2013 des 12 travaux pratiques à la carte que proposera la SOP le 23 mai 2013. Les TP Démontage des prothèses, sous la responsabilité scientifique de Cauris Couvrechel, et Imagerie 2D et 3D : interprétation et diagnostic, conduit par Sandrine Dahan, constituent deux thématiques essentielles pour les omnipraticiens, et c’est la raison pour laquelle ils font leur apparition. Le démontage des prothèses est en effet une procédure délicate qui peut causer des dommages irréversibles. Ce nouveau TP permettra aux participants d’appliquer les techniques visant à réduire les risques au minimum. Quant à l’imagerie numérique, de plus en plus présente dans les cabinets dentaires, elle demande au praticien de développer un oeil avisé pour interpréter correctement les données. Ce sera tout l’objectif du TP Imagerie 2D et 3D : interprétation et diagnostic.

 

Outre ces deux nouveautés, tous les TP proposés en 2012 et reconduits en 2013 ont fait l’objet d’une réactualisation en fonction des évolutions techniques et des retours d’expérience émanant des participants, qu’il s’agisse du TP sur la CFAO (Christian Moussally), la Prothèse sur implants (Corinne Touboul et Hadi Antoun), les Reconstitutions corono-radiculaires (Jacques Déjou et Gérard Aboudharam), les Inlays/onlays collés (Claude Launois), la Prothèse conjointe et les préparations pour prothèses céramo-céramiques (Philippe Gateau), le Blanchiment (Paul Miara), les Urgences (Laurence Dauce), la Chirurgie parodontale (Myriam Dridi), les Instruments ultrasonores (Gilles Gagnot) ou, enfin, la Planification implantaire (Pierre Cherfane et Michaël Corcos).






PROGRAMME

 

RÉSUMÉS et CHRONOLOGIE des 12 TRAVAUX PRATIQUES  :  

 

 TP   1 – Prothèses sur implants   

 TP   2 – Reconstitutions corono-radiculaires   

 TP   3 – Inlays, onlays et overlays en pratique quotidienne   

 TP   4 – Prothèse conjointe : les préparations pour prothèses céramo-céramiques   

 TP   5 – Causes et traitements des dyschromies pathologiques et non pathologiques   

 TP   6 – CFAO et empreinte optique  

 TP   7 – Dépose des éléments prothétiques et retrait d'instruments fracturés ( nouveauté )  

 TP   8 – Imagerie 2D et 3D : interprétation et diagnostic  ( nouveauté )  

 TP   9 – Urgences  

 TP 10 – Les chirurgies parodontales : un atout en omnipratique   

 TP 11 – Instruments ultrasonores   

 TP 12 – Planification implantaire   


 


 


TP 1 - Prothèse sur implants 

Responsables scientifiques : Corinne Touboul et Hadi Antoun

 

L’ambition de ce TP consiste à ce que tous les participants – y compris ceux réalisant déjà la prothèse sur implants – trouvent des réponses pour se lancer, améliorer ou conforter leur pratique.

« La feuille de route de cette séance, explique Corinne Touboul, coresponsable scientifique de ce TP avec Hadi Antoun, est résolument la suivante :

simplifier, faciliter et sécuriser les différentes étapes de la prothèse sur implants en omnipratique. »

 

Pour ce faire, un premier module très dynamique – sous la forme d’une intervention courte et concise de tous les enseignants de ce TP – sera consacré aux rappels des fondamentaux incontournables de la prothèse sur implants. L’importance du projet prothétique et les différentes options prothétiques (prothèse vissée, prothèse scellée, overdentures) seront abordées, ainsi que les techniques d’empreinte, l’enregistrement de l’occlusion et le choix des piliers prothétiques. Un petit détour par le laboratoire sera d’ailleurs proposé aux participants. L’approche sera orientée sur une application très pratique qui détaillera les étapes cliniques en prothèse unitaire et plurale, le concept occlusal – qui revêt une importance capitale en implantologie – sans oublier la séance de pose (vissage ou scellement).

 

Deux grands systèmes implantaires seront manipulés par les participants, Mis et Nobel Biocare, qui seront invités à réaliser une empreinte à ciel ouvert et à ciel fermé sans risque d’erreurs de repositionnement d’un transfert. Ils seront par ailleurs guidés dans la réalisation d’une prothèse scellée qui présente systématiquement une adaptation parfaite sur son pilier.

 

Ils sauront comment utiliser les piliers Locator® en prothèse amovible et comment maîtriser le système Procera® ou la prothèse vissée. L’objectif, on l’a compris, consiste à manipuler pour apprendre – ou corriger ses défauts – et, dès que possible, mettre en pratique les enseignements du TP au cabinet dentaire. La Journée se terminera par un grand débriefing au cours duquel tous les enseignants répondront aux interrogations et aux remarques des participants, qui se verront remettre un document synthétique à l’issue de la séance. 

 

Un TP avec un enseignement résolument applicatif dont l’objectif affiché est de sécuriser et simplifier les différentes étapes de la prothèse sur implants.

 



 

TP 2 -  Reconstitutions corono-radiculaires 

Responsables scientifiques : Gérard Aoudharam et Jaques Déjou 

  

La dent dépulpée peut être reconstituée par technique directe (matériau inséré en phase plastique avec ancrage radiculaire par l’intermédiaire d’un tenon fibré) ou indirecte (inlay-core). Comment choisir la méthode la plus adaptée ? Les incitations de l’assurance maladie visant à réduire le nombre d’inlays-cores tentent d’influencer le choix du praticien, mais les paramètres essentiels restent, évidemment, la perte de substance et la situation clinique.

 

Ainsi, ce TP proposé par la SOP vise à donner aux omnipraticiens les clés d’un choix raisonné en matière de reconstitutions coronoradiculaires.

 

Il s’agit de maîtriser les indications des divers types de reconstitution, tout en intégrant la problématique de la cotation. Il s’adresse à tout omnipraticien, quelle que soit son expérience dans le domaine, puisque les notions de base seront reprises et les connaissances déjà acquises améliorées. « L’accent sera mis sur le dialogue entre encadrants et participants, avec des discussions pointues sur les détails très pratiques de la reconstitution corono-radiculaire » souligne Gérard Aboudharam, coresponsable scientifique du TP avec Jacques Déjou. En outre, les participants emploieront les matériaux les plus récents, notamment les résines composites fluides de reconstruction et les systèmes adhésifs.

 

Grâce au programme de ce TP, l’omnipraticien pourra mettre à jour sa pratique et éviter ainsi de se sentir démuni face à des reconstitutions particulièrement difficiles. Les connaissances très précises acquises au cours de cette Journée, ainsi que la maîtrise d’une organisation irréprochable du plateau technique, permettront aux participants de faciliter la mise en oeuvre de ces soins. L’ensemble des techniques acquises dans ce TP pourra être reproduit par les omnipraticiens dès le lendemain dans leur cabinet dentaire.

 

Ce TP se déroulera de manière continue et progressive tout au long de la journée. Les étapes en seront les suivantes : rappel du comportement biomécanique et présentation des critères de choix de la méthode de restauration, visualisation de la radiographie des dents utilisées, choix des racines devant servir d’ancrage à la restauration, mise en oeuvre du tenon « flottant » à base de fibres et reconstitution à l’aide d’un système adhésif et d’une résine composite injectable chémopolymérisable ou duale. Les situations cliniques courantes et extrêmes seront abordées.

 

Des éclairages déterminants seront donnés sur les critères de choix des différents tenons à base de fibres et la compatibilité des différents matériaux ou encore le coût d’un SC 33. Chacune de ces phases commencera par un exposé théorique avant l’étape pratique.

 

 

 



 

TP 3 - Inlays, onlays et overlays en pratique quotidienne 

Responsable scientifique : Claude Launois

 

Les patients demandent pour les traitements conservateurs ou occlusaux des soins qu’ils appellent « blancs ». Les inlays, les onlays et les overlays répondent à ces demandes et sont devenus de pratique quotidienne. Au cours de cette séance de travaux pratiques vous réaliserez différentes préparations et trouver aussi les réponses aux nombreuses questions que vous vous posez à propos de ces réalisations.

 

Le participant à ce T.P. doit traiter une situation clinique proche de la réalité clinique. Il dispose d’un modèle pédagogique reproduisant des cas cliniques réels. Le modèle simule une arcade dentaire présentant des lésions carieuses et des malpositions occlusales sur prémolaires et molaires.

 

La séance est découpée en 3 parties. La première est consacrée, après un rappel théorique sur les principes de taille, à la réalisation des  cavités pour inlays, onlays et overlays.

 

La seconde partie est réservée à l’élaboration de 2 inlays en composite selon un protocole simplifié. La dernière partie concerne le collage des deux éléments élaborés par les participants. Deux protocoles de collage sont décrits, temps par temps, en parallèle avec une démonstration.

 

Les différentes étapes de  ce T.P. permettent d’aborder toutes les questions essentielles, de la préparation au collage, qui peuvent être :

- quels sont les critères de qualité des préparations pour assurer la pérennité ?

-  quelles sont les caractéristiques des préparations pour éviter la propagation des fêlures ?,

- Entre céramique et composite, quel matériau choisir et quels sont les avantages et inconvénients de chaque matériau?. Liste non exhaustive.

 

La présence parmi les animateurs du T.P. d’Hervé MARECHAL, prothésiste dentaire, vous permet d’obtenir toutes les réponses aux données mécaniques et lumineuses des matériaux employés. 

 



 

 

TP 4 – Prothèse conjointe : les préparations pour prothèses céramo-céramiques

Responsable scientifique : Philippe Gateau

 

 

Avec ce TP, la SOP souhaite familiariser les confrères omnipraticiens avec le « tout-céramique » en leur apportant les connaissances nécessaires pour effectuer les bons choix. Car, pour obtenir un rendu esthétique optimal et garantir le confort du patient, il faut connaître les caractéristiques de chaque matériau afin qu’il corresponde au mieux à la situation clinique.

Diverses céramiques sont proposées, chacune avec des propriétés différentes, d’un point de vue aussi bien optique que mécanique, pour des indications propres. Ces nouveaux matériaux sont très exigeants et demandent une plus grande attention que la céramo-métallique.

Pour autant, ces techniques ne sont pas plus difficiles à mettre en oeuvre : il suffit que l’omnipraticien ait la maîtrise du protocole. En outre, l’offre du « tout-céramique » s’étant fortement développée ces dernières années, l’omnipraticien doit disposer des connaissances nécessaires pour effectuer les bons choix, sans être influencé par le marketing des sociétés spécialisées ou les préférences du prothésiste dentaire.

« Ce TP permettra aux omnipraticiens de connaître les détails essentiels pour éviter l’échec » souligne Philippe Gateau, responsable scientifique du TP. Il sera accompagné d’une équipe pédagogique qui guidera les participants, pas à pas, dans

toutes les étapes de la séance. Au cours de la Journée, chaque type de préparation sera étudié en trois temps : pourquoi, comment et réalisation.

Ils feront chacun l’objet d’une présentation de l’indication clinique. Le type de matériau utilisé pour la reconstitution prothétique sera décrit et le tableau clinique ayant conduit à ce choix prothétique sera analysé. Par ailleurs, une présentation pas à pas sera proposée avec l’indication du matériel rotatif à utiliser. En effet, les propriétés mécaniques très différentes de ces matériaux, ainsi que les problèmes liés à l’esthétique, imposent une préparation adaptée à chaque cas. L’espace prothétique et la forme de la limite sont ainsi propres à chaque matériau. Les participants réaliseront ensuite chaque préparation sur modèle pédagogique à l’aide d’un contre-angle « bague rouge ».

En fin de séance, une information sur les techniques d’assemblage sera proposée : « Faut-il sceller ou coller ? ». 

L’omnipraticien doit disposer des connaissances nécessaires pour faire les bons choix, sans être influencé par le marketing des sociétés spécialisées ou les préférences du prothésiste.

 


 

 

TP 5 – Causes et traitements des dyschromies pathologiques et non pathologiques

Responsable scientifique : Paul Miara

 

Le TP animé par Paul Miara a été totalement repensé en 2013 afin d’être le plus complet possible et répondre ainsi aux attentes exprimées par les praticiens.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ce TP prendra la forme d’un TD, dont le fil rouge sera rythmé par deux interventions sur patients, l’une en matinée et l’autre dans l’après-midi.

Pourquoi un format TD ? « Parce que les gestes sont à la portée de tous les praticiens, explique Paul Miara. En réalité, l’enjeu essentiel consiste à montrer aux participants, entre autres via les interventions en direct, les différents temps cliniques, mais aussi les recettes et les astuces liées au traitement des dyschromies. »

Cette Journée très pratique et interactive – avec des débats en direct pendant les deux interventions ainsi qu’un débriefing complet en fin de journée – débutera par un module complet sur les causes des pathologies dentaires. Il existe en effet une grande diversité dans les pathologies, et ce TD se donnera pour objectif de permettre aux participants de visualiser, par l’image, ces pathologies.

C’est à la suite de ce module sur les causes que les traitements proprement dits seront abordés. La première intervention clinique en direct sera consacrée au traitement de l’éclaircissement, et la seconde, l’après-midi, aux tests salivaires (et, bien sûr, à leur interprétation appropriée).

 

Outre ces deux interventions en direct, les différents intervenants montreront, sur modèles pédagogiques, toutes les étapes nécessaires :

– à la réalisation de gouttières pour un éclaircissement ambulatoire ;

– au traitement d’éclaircissement d’une dent non vitale ;

– au traitement de micro-abrasion et d’améloplastie.

Pour chacun de ces traitements, de nombreux cas cliniques seront présentés, l’objectif étant de permettre aux participants de se familiariser avec ces différentes techniques cliniques.

 

Cette Journée s’achèvera par un débat axé sur des situations cliniques précises, simples ou complexes, au cours duquel les intervenants répondront aux interrogations des participants.

 

 



  

TP 6 – CFAO et empreinte optique 

Responsable scientifique : Christian Moussally

  

Un matériel de dernière génération flambant neuf mis à la disposition des participants, deux personnes par machine au maximum, trois réalisations complètes au total : après son retour très apprécié en 2012, le TP CFAO est reconduit en 2013 en intégrant les technologies les plus innovantes. Son objectif est clair : conduire les praticiens, pas ou peu formés, à la maîtrise des dernières techniques de CFAO.

 

Les systèmes proposés durant ce TP seront le CEREC® (Sirona), qui permet de faire de la CFAO directe et semidirecte, ainsi que le système Trios® (3 Shape et B-Next) qui permet de faire de la CFAO semi-directe. Les participants travailleront sur des modèles réalistes (fausses gencives et dents en résine) avec des préparations déjà réalisées. Chaque réalisation prothétique sera précédée d’une démonstration permettant l’identification précise de chacune des étapes.

 

Les praticiens inscrits à ce TP réaliseront eux-mêmes un inlay en composite Lava Ultimate® (3M ESPE), une couronne en vitrocéramique renforcée au disilicate de lithium e.max CAD (Ivoclar Vivadent) et l’empreinte optique d’un bridge. Ils pourront ainsi manipuler les nouvelles caméras, dont une couleur, qui permettent l’enregistrement 3D des volumes dentaires sans avoir à poudrer les surfaces à enregistrer. « Il s’agit d’un matériel de dernière génération, disponible depuis à peine quelques mois » précise le responsable scientifique de ce TP, Christian Moussally.

 

La version 2013 de ce TP, dont l’édition précédente avait déjà été plébiscitée, met donc l’accent sur les nouveautés. En s’intéressant de près aux dernières techniques, notamment la CFAO semi-directe, ainsi qu’aux nouveaux matériaux disponibles, ce TP permettra aux participants d’enrichir leur pratique d’une réelle plus-value. Précisons que les conditions de travail seront optimales avec, au maximum, deux personnes par machine, faisant quasiment de ce TP un cours particulier.

 


 

 

TP 7 – Dépose des éléments prothétiques et retrait d'instruments fracturés  ( nouveauté ) 

Responsable scientifique : Cauris Couvrechel

 

 

Échec ou vieillissement prématuré des traitements, il existe de nombreuses situations qui nous conduisent à retirer des éléments prothétiques, des instruments fracturés dans des canaux radiculaires ou des vis fracturées dans des implants. Mais la complexité de ces gestes peut aller jusqu’à décourager des praticiens à conserver certaines dents. Or, il existe des techniques bien codifiées aujourd’hui qui garantissent la dépose de tous ces éléments de façon prédictible, en toute sécurité.

 

L’objectif de ce nouveau TP, lancé par la SOP cette année, est de mettre à l’aise tous les praticiens face à des situations de dépose prothétique ou d’instrument fracturé.

 

Ce programme répond à un besoin croissant des confrères.

 

Les participants apprendront à affronter des situations difficiles rencontrées lors du démontage prothétique. « Les bons réflexes ainsi acquis leur permettront de mieux faire face aux obstacles se présentant à eux, notamment en cas de reprise de traitement endodontique » souligne le responsable du TP, Cauris Couvrechel. Ils pourront également apprendre à gérer les échecs prothétiques sur pilier implantaire. C’est une situation nouvelle et de plus en plus courante dans nos cabinets dentaires. La séance de TP se divise en quatre ateliers d’une heure trente chacun. Ils permettront de se confronter à des situations cliniques variées : la découpe et dépose d’un inlay-core, la dépose d’une reconstitution corono-radiculaire fibrée, la dépose des vis et piliers endommagés sur implants, et enfin la dépose des instruments endodontiques fracturés. Chacun de ces ateliers sera illustré par des cas cliniques afin d’assimiler, le plus concrètement possible, les indications et les limites de chaque technique.

 

Afin de garantir l’interactivité du TP, 12 encadrants seront présents. 

Les participants manipuleront du matériel de dernière génération afin d’apprendre à les exploiter au mieux. Les aides optiques (microscopes et loupes), qui s’imposent de plus en plus comme des outils incontournables au cabinet, seront utilisées au cours de toutes les manipulations de cette séance. D’autres matériels seront manipulés, par exemple : le kit Endo Rescue, Komet®, qui facilite le retrait des instruments endodontiques fracturés, les inserts ultrasonores EndoSuccess de Satelec®, la trousse de Thomas de FFDM® (version modernisée de la trousse de Gonon) qui permet la dépose de tous les tenons métalliques (scellés ou vissés) et fibrés, ainsi que les nouveaux kits de secours proposés par les différentes marques en cas d’échec prothétique supra-implantaire.

 

Au cours de chaque atelier, les phases de manipulation alterneront avec des phases de questions-réponses-démonstrations.

Tous les protocoles présentés lors de ce TP pourront être mis en application dès le lendemain au cabinet dentaire.

 

 



 

 

TP 8 – Imagerie 2D et 3D : interprétation et diagnostic  ( nouveauté )

Responsable scientifique : Sandrine Dahan 

 

Du diagnostic jusqu’au suivi thérapeutique, en passant par les difficultés peropératoires, l’imagerie est un élément fondamental de nos prises de décision au quotidien. C’est pourquoi la SOP a choisi d’introduire dans son programme 2013 un nouveau TP sur le thème de l’imagerie.

Le TP s’articulera autour de quatre ateliers que les participants visiteront tour à tour.

 

Le premier atelier est dédié à la prise de clichés rétro-alvéolaires. Le préalable à toute interprétation radiographique est de disposer d’une image de qualité. Pour l’obtenir, il faut d’abord être capable de maîtriser les réglages du générateur, choisir correctement le film ou le capteur, positionner au mieux le générateur par rapport à la dent et au capteur. Si ces paramètres sont définis incorrectement, l’image et son potentiel à nous donner des informations cliniques peuvent être grandement altérés. L’objet de cet atelier est donc de rendre le participant capable d’obtenir une belle image radiographique.

 

Le deuxième atelier est consacré à l’analyse de clichés panoramiques. Ces derniers sont largement prescrits mais souvent sous-exploités. Ils donnent non seulement des informations sur les dents, mais aussi sur les tissus voisins. Cet atelier s’intéressera particulièrement aux lésions des maxillaires. En effet, toute image radioclaire ne signe pas la présence d’une infection endodontique. Savoir distinguer une lésion d’origine endodontique d’une lésion d’une autre origine est, entre autres, l’objectif de cet atelier.

 

Le troisième atelier se concentre sur l’analyse de clichés rétro-alvéolaires. En dehors de situations évidentes, le diagnostic d’une carie débutante peut être difficile. Notre rôle est d’intervenir au plus tôt et, si possible, de façon non invasive pour préserver au mieux les tissus dentaires. C’est le cas en cariologie, mais aussi en parodontie et endodontie. L’objectif de cet atelier est donc d’affiner l’interprétation radiographique dans toutes ces disciplines.

 

Enfin, l’atelier analyse d’imagerie 3D a pour objectif la familiarisation avec les examens 3D (cone beam ou scanner). Ainsi, le principe d’acquisition sera décrit, puis les participants pourront découvrir un logiciel de lecture. Puis, comme dans le cadre des autres ateliers, les participants s’entraîneront sur des cas cliniques.

 

L’imagerie est un élément décisif à tous les niveaux du traitement. 

Ce TP a pour vocation d’optimiser son acquisition et son interprétation par un travail en petit comité auprès d’encadrants de qualité.




 

TP 9 – Urgences

Responsable scientifique : Laurence Dauce

 

Détresse vitale, urgence médicale ou défaillance respiratoire constituent des situations qui exigent du chirurgien-dentiste une gestion du stress, une analyse pertinente et rapide de l’urgence et sa prise en charge adaptée et efficace.

 

Mais, pour ce faire, il faut être capable de bien évaluer l’importance et la nature de l’urgence et savoir établir un pronostic vital, au travers de l’analyse du niveau de conscience du patient, du maintien ou des altérations des fonctions respiratoires et cardio-vasculaires, etc.

 

Pour permettre aux omnipraticiens d’acquérir les techniques élémentaires de réanimation et les gestes de survie, le TP proposera des jeux de rôle et des mises en scène de situations réalistes. Les participants seront également formés à l’utilisation du défibrillateur semi-automatique.

 



 

TP 10 – Les chirurgies parodontales : un atout en omnipratique

Responsable scientifique : Myriam Dridi

 

Chirurgie préprothétique et muco-gingivale de renforcement, incisions, sutures, lambeaux d’assainissement…  

Avec le TP Chirurgie parodontale, la SOP a choisi de se concentrer sur les fondamentaux de la chirurgie parodontale, essentiels dans la pratique quotidienne des omnipraticiens.

Apprécié par les participants des précédentes éditions pour la qualité de ses enseignements pratiques, ce TP a été reconduit en 2013 car il répond à un réel besoin des omnipraticiens.

 

Les participants pourront reproduire dans leur cabinet dentaire, aussitôt le TP terminé, les gestes pratiqués au cours de cette Journée. « Nous nous adaptons au niveau des omnipraticiens inscrits en créant des groupes de travail adaptés » précise Sophie-Myriam Dridi, responsable scientifique de ce TP. Un formulaire rempli en début de journée permettra d’établir des groupes de niveaux, et de nombreux encadrants accompagneront les participants en veillant à ce que chaque enseignement soit bien intégré par les omnipraticiens. Ce TP se divise en quatre grandes séances axées sur la pratique clinique afin d’explorer en détail les principales dimensions de la chirurgie parodontale.

 

Ainsi, la matinée sera consacrée aux principes fondamentaux des incisions et sutures, et aux lambeaux d’assainissement. L’après-midi, il s’agira de la chirurgie préprothétique et de la chirurgie muco-gingivale de renforcement. Afin de fixer les enjeux cliniques, chacun de ces grands domaines débutera par une courte communication dressant la synthèse des points essentiels à maîtriser.

À la suite de cette approche théorique, les participants pourront réaliser ces actes chirurgicaux sur des mâchoires animales. L’accent sera mis sur l’échange constant entre omnipraticiens et équipe encadrante.

 

 


 

TP 11 – Instruments ultrasonores

Responsable scientifique : Gilles Gagnot

 

Trop souvent, les instruments ultrasonores ne sont pas maniés efficacement, ce qui limite la qualité du traitement. En effet, nombreux sont les omnipraticiens à posséder du matériel de qualité sans en maîtriser la mise en oeuvre. C’est à partir de ce constat que la SOP a décidé de proposer un TP dédié à cette technologie. Pour exploiter tout le potentiel des ultrasons, il faut comprendre les vibrations afin de choisir l’appareillage adapté et connaître les meilleures « adaptations » à chaque application.

 

Les séquences pratiques de ce TP permettront ainsi aux participants de connaître l’instrumentation et d’apprendre à utiliser efficacement les différentes familles d’inserts dans leurs champs d’application sur modèles et dents naturelles.

 

« Il s’agit, pour l’omnipraticien, de maîtriser cet instrument de précision non invasif pour une dentisterie non invasive » résume Gilles Gagnot, responsable scientifique de ce TP. Avec l’avènement des micro-inserts et les applications en endodontie et en dentisterie restauratrice, l’utilisation des instruments ultrasonores est devenue indispensable. Encore faut-il savoir effectuer, par exemple, les réglages des accords…

 

En apprenant à maîtriser les vibrations, les participants à ce TP gagneront en précision et en efficacité dès leur retour dans leur cabinet dentaire. L’utilisation optimisée des ultrasons permettra ainsi de traiter efficacement, et sans douleur, en détartrage et débridement parodontal, d’accéder sans risques à l’endodonte et de faciliter les reprises de traitements endodontiques.

 

Elle permettra aussi à l’omnipraticien d’accéder aux limites cervicales des cavités proximales, sans détruire les faces occlusales, et d’obtenir la qualité de finition nécessaire à une dentisterie esthétique.

 

 


  

 

TP 12 – Planification implantaire

Responsables scientifiques : Pierre Cherfane et Michaël Corcos

 

La pose d’implants dentaires s’invite dans les cabinets d’omnipratique. 

 

Les formations « express » permettent aux chirurgiens-dentistes d’adopter cette thérapeutique en quelques jours.

 

Certes, la maitrise technique (chirurgicale et prothétique) dans les cas simples est à la portée de tout chirurgien-dentiste qui se forme à ces techniques. Cependant, pour établir un plan de traitement implantaire plus complexe, une vue d’ensemble et une démarche didactique adaptée sont indispensables.

 

La préparation d’un traitement implantaire consiste à réaliser la synthèse des données radiologiques et cliniques.

 

Le but de ces travaux pratiques est d’offrir aux participants les moyens et la démarche pour établir un plan de traitement optimisé. De nouveaux outils sont mis à notre disposition pour travailler ces informations d’une manière dynamique et tridimensionnelle. 

A l’issue de ces travaux pratiques les participants maitriseront la lecture de l’imagerie pré-implantaire et auront les bases pour établir des plans de traitement et pour réaliser des planifications informatiques dans leur cabinet.

Venez avec vos scanners (CD) et vos modèles pour profiter au mieux de cette formation !


 

 


 

TARIFS et INSCRIPTION

 

Inscriptions avant le 29 mars 2013 : membre SOP et FSSOSIF : 340 € ; non-membre : 420 €

Inscriptions après le 29 mars 2013 : membre SOP et FSSOSIF : 390 € ; non-membre : 470 € 

Adhésion à la SOP pour 2013 : cotisation 97 € )


 

Règlement par Chèque bancaire :

à retourner libellé à l'ordre de la SOP

accompagné du bulletin d'inscription  ( 284 Ko) dûment complété 

à l'adresse suivante : SOP - 6 rue Jean Hugues - 75116 Paris

 

Règlement par Carte bancaire  (site sécurisé) : 

Paiement en ligne via notre Kiosque : bénéficiez d'une REMISE IMMÉDIATE de 5%  

 

 

FICHET DE RÉDUCTION / TRANSPORT   ou   :

Vous souhaitez recevoir un fichet de réduction SNCF ou AIR FRANCE ?

> si règlement par Chèque : cochez la case prévue sur votre bulletin d'inscription  à nous retourner.

> si règlement par Carte bancaire : adressez une simple demande par Email au secrétariat de la SOP - cliquez-ici .


  

  :

FORMULAIRE FIF-PL de demande préalable de prise en charge de votre formation -   ( 416 Ko ) 

 


Renseignements SOP : Tél: 01 42 09 29 13 -Fax: 01 42 09 29 08 - Email secrétariat SOP : secretariat@sop.asso.fr

   

Renseignements MAISON DE LA CHIMIE : 

contact, localisation et plan d'accès et liste des hôtels à proximité .

  

 

 

 


 

ZOOM sur le programme des TP 2013

 

Interview des Drs Philippe Chalanset et Gilles Guez, responsables des TP de la SOP

 

Comment faut-il lire le programme 2013 des TP et quelles en seront les nouveautés ?

Philippe Chalanset : Une majorité des TP 2012 seront reconduits pour l’édition 2013 en raison de leur forte fréquentation : de nombreux confrères n’avaient en effet pu y assister faute de place. Je les invite donc à s’inscrire le plus tôt possible. Et puis, effectivement, comme chaque année, nous avons enrichi le programme de nouveautés avec deux TP correspondant à des thématiques actuelles particulièrement pertinentes : le démontage des prothèses, TP qui sera dirigé par Cauris Couvrechel, et Imagerie 2D et 3D : interprétation et diagnostic, sous la direction de Sandrine Dahan.

Gilles Guez : J’ajoute que tous les TP reconduits ont été remaniés. À titre d’exemple, le TP sur le blanchiment a évolué vers un format de travaux dirigés puisqu’il va ménager davantage de phases de débriefing entre les enseignants et les participants. Cela répond à un besoin exprimé par les participants à ce TP en 2012. D’ailleurs, dans ce cas précis, le retour d’expérience est plus important que la pratique.

  

Pouvez-vous nous en dire plus sur les deux nouveaux TP ?

PC : Le démontage des prothèses est un acte délicat qui comporte de nombreux risques. Aujourd’hui, il existe de nouvelles techniques et de nouveaux instruments qui permettent de remplacer « l’arrache-couronne », de loin le plus traumatisant de tous. 

GG : Le TP Imagerie 2D et 3D : interprétation et diagnostic, abordera quant à lui les dernières avancées technologiques (panoramique numérique, scanner, cone beam). L’imagerie numérique fait une entrée en force dans les cabinets dentaires, et il est devenu indispensable de bien savoir utiliser ces technologies. De nombreux omnipraticiens n’ont pas reçu de formation initiale à leur propos parce qu’elles n’existaient pas ou étaient trop rares pour être enseignées.

  

Qu’est ce qui fait aujourd’hui la singularité des TP organisés par la SOP ?

PC : Nous tenons compte des demandes des praticiens pour coller à l’actualité des techniques et des matériaux avec, et c’est ce qui fait notre marque de fabrique, l’ambition de proposer les meilleurs « spécialistes » – accompagnés de leur équipe d’enseignants qualifiés – pour diriger les TP et accompagner les participants. L’autre dimension à laquelle nous tenons, c’est la part belle donnée à l’interactivité pour aller vers un apprentissage concret des gestes et des techniques. Je tiens enfin à souligner que cette Journée est rendue possible grâce à l’implication de l’industrie dentaire. Une quantité impressionnante de matériels et de matériaux est en effet mise gracieusement à la disposition de la SOP.