Comprendre et traiter les lésions d'usure

Comprendre et traiter les lésions d'usure

Le jeudi 22 mars 2012

9h - 18h

 

MAISON DE LA CHIMIE

28, rue Saint Dominique

75007 PARIS

 

 

 

   

 

Plan, accès et localisation de la Maison de la Chimie

Parking : Invalides 23 rue Constantine - 75007 Paris

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PRÉSENTATION

 

Lésions d’usure : gérer la nouvelle pathologie du siècle.

 

Le 22 mars 2012,

la SOP organise une Journée inédite consacrée aux atteintes des tissus dentaires d’origine non carieuse.

 

Intitulée « Comprendre et traiter les lésions d’usure »,

cette Journée fera le tour d’une problématique actuelle et… de plus en plus présente dans nos consultations.

 

 

 

De moins en moins fréquente dans la bouche de nos patients, la carie ne constitue plus le motif principal de visite d’un chirurgien-dentiste. Les patients sont de plus en plus nombreux à nous consulter pour des atteintes des tissus dentaires d’origine non carieuse.

Mais, pour l’omnipraticien, il n’est pas toujours évident de trouver les facteurs étiologiques de lésions, qui peuvent s’avérer très différents et, parfois, se conjuguer…

En effet, la prévalence des lésions d’usure a récemment explosé ces dernières années en raison notamment de la multiplication des troubles du comportement alimentaire, de la consommation toujours plus importante de sodas, de la présence de parafonctions occlusales, le tout associé à une augmentation de l’espérance de vie.

Pendant longtemps, le traitement de ces lésions conduisait les praticiens à proposer une approche invasive au coût biologique très important (couronne).

Une approche nouvelle, basée sur l’utilisation raisonnée des matériaux de collage, permet maintenant d’être plus respectueux des tissus dentaires déjà affaiblis.

Voilà pourquoi la SOP organise, le 22 mars 2012, une Journée exceptionnelle portant sur les lésions d’usure. Intitulée « comprendre et traiter les lésions d’usure », cette Journée affiche une ambition claire et précise :

 

donner à l’omnipraticien une formation approfondie sur les atteintes des tissus dentaires d’origine non carieuse au niveau cervical et occlusal.

 

 

 

Afin de traiter tous les aspects de ce sujet passionnant, quatre conférenciers expérimentés se succèderont.

En guise d’introduction, Richard Kaleka définira les différents aspects des lésions non carieuses et donnera les clefs d’un diagnostic efficace.

La compréhension des différents types de lésions (érosion, abrasion, attrition) et la connaissance de leurs facteurs étiologiques respectifs (ainsi que des facteurs qui favorisent ou ralentissent ces processus) sont en effet essentielles pour aborder le diagnostic et le traitement des lésions, mais surtout leur prévention.

D’autant qu’avec les habitudes de vie moderne, notre quotidien est désormais fait de patients présentant les signes subjectifs (hypersensibilité dentinaire) et objectifs (pertes d’émail et de dentine) d’un processus d'usure de leur denture naturelle, mais sans qu’il soit détecté ni évalué faute d'un regard averti et de connaissances actualisées.

L’usure, mécanisme responsable de la perte progressive des tissus durs, par ailleurs sains, est longtemps restée mal appréhendé dans la clinique au quotidien.

Or, il est aisé de définir l’usure des dents même si déterminer, pour chaque individu, la frontière entre l’usure physiologique et l’usure pathologique reste complexe...

 

 

 

Pierre Colon interviendra ensuite sur la question du traitement des lésions d’érosion et de leurs facteurs étiologiques associés (notamment les troubles d’ordre alimentaire).

Car les étiologies des pertes de substance dentaire d’origine non carieuse conjuguent souvent facteurs mécaniques et chimiques. Les formes cliniques sont très diverses et une observation méthodique des lésions, combinée à une recherche systématique des facteurs étiologiques, reste le seul moyen de comprendre les mécanismes étiopathogéniques.

Les patients atteints de troubles du comportement alimentaire, anorexiques ou boulimiques, sont particulièrement exposés. Les acides d’origine intrinsèques et/ou d’origine extrinsèques érodent l’émail dentaire jusqu’à exposer la dentine sous-jacente.
C’est alors un mécanisme d’usure par abrasion qui s’associe à l’attaque acide pour accélérer la dégradation de la structure dentaire.

Pierre Colon montrera l’intérêt de mettre en place des mesures d’interception, centrées principalement sur l’évolution des comportements nocifs. Une prise en charge de ces pathologies qui peut s’avérer complexe et ne pas se limiter au seul traitement lésionnel.

 

 

Jean-François Laluque, quant à lui, traitera des lésions d’attrition et, bien sûr, de leurs facteurs étiologiques associés, notamment le bruxisme.

Que ce soit pendant le sommeil ou lors de l’éveil, celui-ci se traduit par des mouvements stéréotypés avec des grincements ou des serrement de dents.

Si aujourd’hui, son origine centrale n’est plus discutée, le chirurgien-dentiste est en première ligne pour observer les aspects délétères sur les dents.

L’appréciation et l’analyse des différents types d’usures et des perturbations morphologiques peut aider à dépister ou à préciser des habitudes parafonctionelles passées ou actuelles.

 

Face aux inquiétudes des patients voyant leurs dents s’user, à leurs interrogations sur l’évolution et l’avenir de leurs dents, mais aussi face aux préjudices esthétiques et fonctionnels, une prise en charge, souvent pluridisciplinaire, est nécessaire (explications, modifications comportementales, protections par orthèses).

Des réhabilitations peuvent alors être envisagées avec un plan de traitement rigoureux pour la position de référence, la dimension verticale et les relations occlusales.

Elles permettront de réparer les dommages issus des parafonctions sans toutefois modifier les mécanismes étiologiques.

 

 

facette stephen KoubiEnfin, Stephen Koubi détaillera les principes de restauration des lésions non carieuses à l’aide de composites collés.

Le recours aux techniques adhésives a complètement bouleversé l’approche clinique de ce type de traitement.

Les restaurations partielles collées constituent désormais une alternative de choix à la couronne. Elles permettent de recréer le volume perdu sur les deux faces de la dent par une technique dite de « sandwich » dans le secteur antérieur.

Les secteurs postérieurs sont, quant à eux, restitués par protection à l’aide d’overlay en céramique collée.

Au cours de la dernière décennie, un accent a été mis au niveau de l’aspect reproductible de la réalisation des facettes afin de réduire le facteur opérateur par l’application d’une méthode simple accessible au plus grand nombre.

Stephen Koubi exposera la planification thérapeutique de ces techniques de céramique collée qui offrent un ensemble biomimétique unique.

Les réhabilitations de grandes étendue notamment les abrasions et érosions sévères seront également abordées.

 

Chaque intervention sera commentée en détail et entrecoupée d’échanges avec la salle.

 

 

 

 


 

PROGRAMME

 

Le programe détaillé de la Journée du jeudi 22 mars 2012 :

 

 

conférence de Richard Kaleka

Comprendre l'usure des dents : 

des clefs pour le diagnostic clinique

Définition des différents aspects des lésions dentaires d’usure.

 

Séance de questions/réponses avec Richard Kaleka

 

 


 

 

conférence de Pierre Colon

Prise en charge des différentes formes d'érosion

Formes cliniques des usures dentaires :

comprendre, intercepter, prendre en charge.

  

Séance de questions/réponses avec Pierre Colon

 

 


 

 

conférence de Jean-François Laluque

Les usures dentaires liées au bruxisme : 

Comment les identifier, les contrôler, les restaurer

Prise en charge des lésions d’attrition et des facteurs étiologiques associés :

Troubles occlusaux, parafonctions.

 

Séance de questions/réponses avec Jean-François Laluque

  

 


 

 

conférence de Stephen Koubi

Traitement des lésions d'usure par restaurations partielles collées

Restaurations des lésions non carieuses à l’aide de composites collés.

 

Séance de questions/réponses avec Stephen Koubi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

TARIFS et INSCRIPTION

 

 

 

Inscription   Membres SOP et FSSOSIF : 285 €   -   Non Membres : 365 €

 

 

 

Adhésion à la SOP en 2012 : cotisation 95 € )

 

 

Règlement par Chèque bancaire :

à retourner libellé à l'ordre de la SOP

accompagné du Bulletin d'inscription  ( 264 Ko ) dûment complété 

à l'adresse suivante : SOP - 6 rue Jean Hugues - 75116 Paris

 

 

Règlement par Carte bancaire : 

Paiement en ligne via notre Kiosque et bénéficiez d'une Remise immédiate de 5% !  

 

 

FICHET DE RÉDUCTION / TRANSPORT SCNF ou AIR FRANCE :

 

Vous souhaitez recevoir un fichet de réduction SNCF ou AIR FRANCE ?

Cochez la case prévue sur votre Bulletin d'inscription  ( 264 Ko ) à nous retourner.

 

 

 

Renseignements SOP : Tél.: 01 42 09 29 13 - Fax.: 01 42 09 29 08 - Email au secrétariat de la SOP 

 

Renseignements MAISON DE LA CHIMIE : contact, localisation et plan d'accès et liste des hôtels à proximité 

 

 

 

 

 

 


 

 

ENTRETIEN

 

 

Trois questions à Dominique Martin,

responsable scientifique de la Journée du 22 mars

 

 

 

 

 

Pourquoi ce thème de formation ?

 

On rencontre de plus en plus de lésions d’usure dans nos cabinets. La prévalence de la carie est en diminution, l’espérance de vie s’allonge donc, statistiquement, les dents sont davantage exposées à l’usure.

Ajoutons à cela des phénomènes de société comme l’anorexie ou la boulimie, qui génèrent des régurgitations acides chez les patients ou encore des problèmes spécifiques comme la consommation de sodas : la problématique des lésions d’usures d’origine non carieuse semble particulièrement pertinente comme thème de formation.

 

 

 

C’est un thème d’autant plus original que la majorité des formations se concentrent sur l’aspect cervical…

 

C’est ce que nous avons constaté.

Les sociétés de formation traitent en règle générale des lésions d’usures cervicales et des pertes parodontales qui leur sont associées.

A l’inverse de ces formations, la Journée de la SOP ne portera pas sur les tissus mous, mais sur les aspects dentaires de l’usure.

 

 

 

 

 

Quelle est la plus-value pratique pour l’omnipraticien ?

 

Cette formation va faire évoluer la manière d’aborder le problème de lésion d’usure de la majorité des omnipraticiens, ce qui est essentiel.

Quand on reçoit un patient avec ce type de problèmes, à part quelques conseils et attendre une détérioration complète pour proposer une restauration, l’omnipraticien ne dispose pas de beaucoup de solutions.

Avec cette formation, ils pourront mieux apphéhender les facteurs étiologiques des phénomènes d’usure, les intercepter et traiter les pertes de substances de la manière la moins invasive possible.