Supplément d’âme

Marc Roché (président de la SOP)

Publié le lundi 22 juin 2020

« La première leçon de cette crise : la force et la vitalité de notre profession »
Marc Roché

LE CONFINEMENT AURA ÉTÉ UNE SORTE de congélation du temps. Mais à bien y regarder, pour notre profession, cette période n’a certainement pas été synonyme d’inactivité. Bien sûr, nos cabinets ont été contraints à la fermeture.
Mais ce que l’on a vu émerger pendant cette étrange vacance, c’est un véritable et intense foisonnement où chaque praticien, en fonction de ses responsabilités, s’est investi sans compter pour parer à l’imprévu et trouver des solutions aux différents problèmes rencontrés dans une crise inédite.

Avec la pénurie et la défection des fournisseurs qui, les premiers, ont usé des possibilités offertes par le chômage partiel, il faut relever le grand esprit d’initiative dont les chirurgiens-dentistes ont fait preuve à titre individuel et collectif.

FACE AUX PROBLÈMES SANITAIRES, financiers et sociaux, une vraie solidarité s’est manifestée au travers de collaborations sans arrière-pensées pour parer au plus pressé. Elles sont la démonstration d’une saine et solide structuration de notre profession. Elle a même peut-être gagné en crédibilité dans son dialogue avec les pouvoirs publics. Nos syndicats y ont pris leur part, en obtenant des mesures exceptionnelles qu’à juste titre ils avaient portées devant l’exécutif.

Voilà la première leçon que nous devons tirer de cette crise : la force et la vitalité de notre profession, son dynamisme mais aussi sa générosité, par exemple à travers les dons spontanés aux hôpitaux ou encore le volontariat de nombre d’entre nous, qui se sont engagés pour aider les équipes médicales en se portant volontaires pour l’exécution de tâches subalternes.

Le dépassement de tâche aura été constant.

Cette période a aussi vu une véritable floraison de Webinaires en accès gratuit proposés par des sociétés scientifiques, dont bien sûr la SOP. Grâce aux visioconférences, un lien a été maintenu avec nos adhérents, nos sympathisants et, plus largement, la profession, si l’on en croit les chiffres d’audience.

LA SOP A SU S’ADAPTER, CONSOLIDER SES LIENS avec la profession, lancer des initiatives relayées par les médias et cela, grâce aux moyens offerts par la technologie.

Mais elle n’a pas perdu son identité pour autant. À la profession, à ses sympathisants et à ses adhérents – dont beaucoup lui ont témoigné leur fidélité, ce dont elle les remercie ici chaleureusement –, la SOP donne rendez-vous dès le mois de septembre pour la reprise des modules de ses cycles, puis lors de la journée du 8 octobre sur les céramiques, pour ce que l’échange direct apporte de supplément d’âme.
 

Marc Roché,
président de la SOP