L’évidence clinique

Marc Roché (président de la SOP)

Publié le mardi 27 novembre 2018

Gagner 10 à 15 ans d’expérience clinique avec la Journée « Contact »
Marc Roché

LA SOP VA MARQUER SA PRÉSENCE AU CONGRÈS DE L’ADF avec un stand relooké (numéro 1M20 situé premier étage), une séance résolument tournée vers la clinique et, enfin, le numéro du JSOP n°8 2018 , qui annonce notre programme de formations pour 2019. Notre stand portera les couleurs de la deuxième édition des Voiles de la SOP, événement que nous espérons pérenniser comme l’ont été les Voyages-congrès à l’Île Maurice qui, en 2019, fêteront le 18e millésime de ces échanges studieux, confraternels et ensoleillés."
Quant à la séance de la SOP à l’ADF, de nouveaux concepts seront présentés qui se baseront sur des études à fort niveau de preuve, mais résultant aussi du questionnement de nos savoir-faire par de jeunes cliniciens.
Car si la médecine fondée sur des preuves, en imposant sa raison logique, a constitué un changement de paradigme dont nul ne discute l’apport décisif, les choses ne sont pas figées dans leurs recommandations.

À PREUVE, C’EST DE SON EXPÉRIENCE CLINIQUE que Jean-Yves Cochet pouvait exciper, devant les quelque 400 participants de la journée de la SOP d’octobre dernier consacrée au sinus (1), lorsqu’il justifiait ses protocoles opératoires de chirurgie endodontique conservatrice. Au vu de ses résultats, à l’Evidence Based Medicine (EBM) s’est substitué ce qu’il a appelé le Clinical Based Medicine. Si de telles interventions ne s’improvisent pas et ne sont pas à la portée du premier praticien venu, Jean-Yves Cochet donne l’illustration que l’on peut faire bouger les lignes.

Et, de fait, ce sera le message principal de la journée « No(s) Limit(es) », programmée le 28 mars 2019.
S’ils n’occulteront certainement pas que tout n’est pas toujours possible, les conférenciers auront à cœur de montrer, en définissant la marge de sécurité nécessaire, dans quelles conditions chacun peut aller au-delà des routines parfois contraignantes de certaines recommandations et ainsi progresser, voire prétendre à l’excellence.

QUANT À LA PREMIÈRE JOURNÉE DE LA SOP, EN JANVIER 2019, elle sera, au sens propre comme figuré, une reprise de contact avec la SOP et avec sa vision du développement professionnel et personnel continu. Intitulée « Contacts : maîtriser tous les contacts ! », cette journée propose de faire gagner rien moins que 10 à 15 années d’expérience clinique en redonnant son rôle central à cette source d’information d’une extrême finesse que sont les différentes formes de contact.
Aristote ne disait-il pas, après avoir évoqué le toucher : « Quant aux autres sens, en effet, l’homme est inférieur à beaucoup d’animaux, mais pour le toucher, il les surpasse tous de loin en acuité.
Aussi est-il le plus intelligent des animaux » (2).
Il n’y a plus qu’à en faire la preuve !
Dès le 17 janvier.
 

Marc Roché,
président de la SOP et responsable scientifique journée « Contact »

(1) Voir ou revoir en REPLAY vidéo plein écran la journée du 11 octobre dernier « Le sinus de fond en comble » 
(2) Dans Bernard Stiegler, De la misère symbolique, Flammarion éd., coll. Champs essais, p. 244.