Publié le lundi 16 avril 2018
Bien souvent, elle n’est détectée que lorsque les lésions sont majeures. Hélas, l’évaluation de l’usure n’est pas systématique. Dans la grande majorité des cas, elle est physiologique – corrélée au vieillissement et au régime alimentaire.
Mais dès qu’elle est pathologique – qu’elle engendre de la douleur et/ou qu’elle modifie la fonction et/ou l’esthétique –, l’omnipraticien éprouve des difficultés à identifier la principale étiologie de l’usure.
Globalement, le diagnostic et la prise en charge de l’usure – dont l’érosion – ne sont pas suffisants.
J’exposerai les bases des mécanismes étiologiques ainsi que les signes et les symptômes de l’usure dont l’érosion qui prévaut actuellement, notamment chez les jeunes patients. Ce sont les préalables indispensables pour poser le bon diagnostic. Je détaillerai également les questions-cibles à poser au patient pour étayer ce diagnostic.
J’exposerai ensuite de manière exhaustive les processus d’usure mécanique (attrition, abrasion, abfraction) ou chimique (érosion) via la présentation de nombreuses situations cliniques.
Enfin, je montrerai comment les compensations dento-alvéolaires permettent de compenser l’usure afin de garantir une occlusion fonctionnelle tout au long de la vie du patient.
L’omnipraticien doit être en capacité de dépister de façon systématique les différentes lésions d’usures, et les prendre en charge.
C’est d’autant plus important que le patient n’a pas toujours conscience des comportements ou des pathologies qu’il présente conduisant à l’usure, d’où l’importance d’un dépistage précoce.
Enfin, l’omnipraticien doit être en mesure d’identifier les critères permettant de repérer l’origine pathologique d’une usure, critères parfois subjectifs. J’insisterai d’ailleurs sur ce point./