Merci !

Corinne Touboul (Vice-présidente de la SOP)

Publié le samedi 01 juillet 2017

L'amour d'une discipline médicale et la volonté de le partager.
Corinne Touboul

LA SOP VA FÊTER SES 50 ANS lors de la Journée du 12 octobre – mais aussi la veille, lors de la soirée du 11 octobre à laquelle les participants de la Journée sont chaleureusement invités.

Au menu des festivités de cette Journée du 12 octobre, 12 têtes d’affiche de la profession ont accepté la mission de la SOP : délivrer en 20 minutes, sur le modèle du stand up, leur message essentiel dans leur discipline. En attendant cette Journée exceptionnelle, jetons un coup d’œil sur ces 50 ans d’histoire de la SOP et sur les raisons pour lesquelles notre société est devenue la tribune scientifique qu’elle est aujourd’hui.

Car en effet, de l’eau a coulé sous les ponts depuis 1967, date de la création de la SOP, sous la présidence d’Henri Sahel. Disons-le, la SOP était à cette époque une société scientifique plutôt élitiste qui organisait des soirées scientifiques de haute tenue mais réservées à des happy few.

C’est sous la présidence de Philippe Safar que la SOP prend une orientation axée sur la transmission des savoirs pour tous. Animé par une vraie vision et une grande intuition, il met sur pied – avec un conseil d’administration renouvelé – les premières journées conduites par des conférenciers reconnus. Ce type de formations, qui nous paraît banal aujourd’hui, était à l’époque d’une absolue nouveauté. Cette vision a marqué la SOP d’un sceau indélébile.

Dans les années 1980, sous la présidence de Patrick Missika, la SOP innove en créant les premières journées télévisées en direct. Le dynamisme de Patrick Missika, ses multiples communications et sa présence au sein de l’Université auront été des facteurs déterminants dans la légitimation de la SOP.

En 1985, Meyer Fitoussi lui succède et crée, entre autres, la Journée des travaux pratiques, innovation qui signe la priorité absolue donnée à l’omnipratique. Forte de son succès, la SOP se « professionnalise » et emménage dans son premier siège. Elle restructure le trimestriel scientifique de la SOP, la Revue d’odonto-stomatologie (ROS).

En 1994, Éric Hazan prend la présidence et apporte sa vision tandis que Meyer Fitoussi intègre l’ADF. En 1997, ce dernier reprend la présidence de la SOP avec une grande ambition : créer le mensuel de la SOP, le JSOP, pour accompagner la forte progression que connaissent les Journées.

Lui succèdent en 2012 Bernard Schweitz – qui, dans un contexte tendu avec notamment la mise en musique d’un DPC très dysfonctionnant, a assuré une brillante présidence – puis Marc Roché, président en exercice de la SOP, dont l’implication et les projets qu’il porte, à n’en pas douter, compteront dans l’histoire de notre société.

Même si la SOP a radicalement changé en 50 ans, ses différents présidents ont un point commun : l’amour d’une discipline médicale et la volonté de le partager. Merci à eux, merci aux talentueux conférenciers qui font de la SOP une si belle tribune, et merci, enfin, aux participants à nos formations qui rendent tout cela possible.

Tous nous donnent l’envie de continuer cette merveilleuse aventure.

 

Corinne Touboul,

vice-présidente de la SOP