Béances et surplombs : quelles restaurations postérieures ?

Journée spéciale Occlusion

Journée spéciale Occlusion

 

Des participants attentifs et réactifs, quatre conférenciers qui ont littéralement « fait le show » autour d’une thématique peu abordée et peu étudiée dans la littérature scientifique.

 

Voilà la liste des ingrédients qui ont fait de cette Journée un authentique succès, à la mesure du risque qu’avaient pris la SOP et les conférenciers, conviés à aborder la question occlusale autour des béances et des surplombs.

 

La SOP était ici au coeur de sa vocation, qui consiste à sortir des sentiers battus et à produire des Journées originales autour de thèmes qui ne trouvent pas toujours de réponses standardisées. Outre les conférenciers, la SOP doit remercier les quelque 500 praticiens qui avaient fait le déplacement pour participer à une Journée que l’on peut qualifier de « difficile ».

Maison de la Chimie

 

En effet, en matière d’occlusion, lorsque le guidage canin est déficient, il est ardu de maîtriser tous les paramètres comme c’est le cas, par exemple, en restauratrice, avec des protocoles précis.

En ce sens, la promesse de la SOP (« Appliquer dès le lendemain ce que l’on a appris au cours de la formation ») ne pouvait être tenue. Elle s’est transformée en « Regarder avec un oeil neuf, dès le lendemain, les problèmes occlusaux pour se poser les bonnes questions ».

Même si, c’est vrai, des recettes très concrètes et pratiques ont été transmises par les conférenciers au cours de cette Journée.

  


 

SEPT CONSEILS POUR GÉRER LES BÉANCES ET SURPLOMBS  :

Lors de sa seconde intervention, Emmanuel d’Incau a avancé sept conseils, qui dépassaient de loin le strict cadre de sa conférence, et c’est la raison pour laquelle nous les reproduisons ci-dessous ;

1. Ne pas fermer une béance en l’absence de doléance esthétique ;

2. Travailler par secteur en analysant chacun pour ne pas modifier un équilibre occlusal antérieur, même instable ;

3. Vérifier que les morphologies occlusales antagonistes sont conformes au projet prothétique ;

4. Valider et utiliser les morphologies des couronnes provisoires ;

5. Rechercher le plus de contacts antérieurs possibles ;

6. Monter en articulateur les modèles croisés pour préparer la morphologie occlusale ;

7. Rééduquer préalablement la langue si la fermeture partielle ou totale de la béance est envisagée.

  


   

Le compte rendu des conférences, pages suivantes, coordonné par Marc Roché, a été réalisé grâce au concours d’Isabelle Buchet, Mathilde Dancygier, Sylvie Saporta, François Tixier et Bao Truong.

 

Télécharger le compte-rendu "Journée spéciale Occlusion" octobre 2013 - format  (  991 Ko )